Que se passe-t-il si vous décidez d’arrêter ou de diminuer votre consommation ?

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Tous les produits ne rendent pas dépendant de la même manière!

Le degré d’une dépendance varie en fonction du produit mais également de la sensibilité personnelle,  de la durée et de la façon de consommer, de la quantité et du rythme.

 

Avec certains produits vous  ressentirez ce qu’on appelle un phénomène de « manque », celui-ci varie dans sa durée et dans ses manifestations selon le produit. Il s’agit de manifestations corporelles et psychiques (sensations de douleurs augmentées, nervosité, insomnie, tremblements, nausées, etc.)

  • toxL’héroïne ( et la méthadone) entraîne une dépendance physique élevée qui nécessite un sevrage , c’est à dire une diminution progressive des doses ou une substitution par un produit de remplacement (méthadone, subutex, suboxone) en cas d’arrêt de la consommation.
  • En cas d’arrêt d’une consommation régulière d’alcool, il est également important de consulter un médecin et de recevoir une aide médicamenteuse afin d’éviter le développement d’un état de crise lié au manque d’alcool.  Pour plus d’infos le site web Aide-Alcool.be
  • Avec les produits excitants (cocaïne, amphétamines, etc.), les sensations en cas d’arrêt sont plus liées à une sensation de dépression, de malaise, d’anxiété diffuse; il n’y a pas d’état manque physique.
  • Avec le cannabis, la dépendance physique est essentiellement liée à la consommation de tabac qui accompagne souvent la consommation de cannabis.
  • Avec les sédatifs ou anxiolytiques :  les « benzo » ou benzodiazépines sont les médicaments les plus souvent prescrits en prison, leur usage régulier provoque un état de dépendance psychique et physique. L’arrêt de la consommation provoque des symptômes de manque. Une diminution progressive des quantités est donc préférable.

Le sevrage peut avoir lieu pendant votre incarcération!! 

Le sevrage peut également se faire :

  • en milieu hospitalier
  • dans un centre de consultation
  • avec l’aide d’un médecin généraliste avec une formation adaptée
  • avec l’aide d’un psychiatre

En cas de consommation par injection, vous prouvez trouver des Comptoirs d’échanges de seringues dans des associations telles que Transit, Dune, MASS…